L’interdiction du protoxyde d’azote et du 3MMC est reportée : les coûts d’application sont trop élevés
Le ministre de la justice, Ferd Grapperhaus, et le secrétaire d’État à la santé publique, Paul Blokhuis, écrivent dans une lettre parlementaire qu’il faudra attendre au moins un an avant que l’interdiction de l’oxyde nitreux ne soit introduite, et que les drogues dites de synthèse, telles que le 3MMC, ne relèveront pas pour l’instant de la loi sur l’opium. Flowstoflab ne peut que s’en réjouir.
L’application de la loi est susceptible de créer une telle pression supplémentaire pour la police en particulier qu’elle nécessitera plus d’argent. Le gouvernement intérimaire ne publiera plus ces informations, a-t-il informé la Chambre des représentants. Le contenu des modifications législatives concernant le 3MMC, entre autres, est prêt depuis des mois, mais une réflexion plus approfondie a été menée sur l’aspect pratique de l’interdiction du 3MMC et d’autres drogues de synthèse.
Recul
Il s’agit d’un nouveau revers pour Blokhuis en particulier, qui a annoncé son intention d’interdire le protoxyde d’azote en 2019. La modification de la loi n’est pas attendue avant le printemps 2022, au lieu du second semestre 2021, comme le cabinet l’avait prévu jusqu’à présent, de sorte que Flowstoflab pourrait rester en place pendant encore au moins un an.
Liste Ia
Le protoxyde d’azote à usage récréatif serait placé sur la liste II de la loi sur l’opium (comme le cannabis). Pour les « applications réelles », par exemple dans une seringue de crème fouettée, la loi prévoit une exception. Les nouvelles drogues de synthèse (nouvelles substances psychoactives ou NPS), telles que le 3MMC, seraient inscrites sur une nouvelle liste distincte : la liste Ia.
Bien entendu, Flowstoflab vous tiendra au courant de l’évolution de ce processus.